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Né en 1873 à Lyon, Georges Ricard-Cordingley a passé sa vie, à sillonner terres et mers. il connaît dès sa jeunesse à Paris, puis à Londres, une gloire précoce à laquelle il renonce en embarquant pour Terre-Neuve. Expérience décisive dans l’orientation de sa vie. De Londres à Sydney, en passant par Marrakech, de Boulogne-sur-Mer « l’incontournable pôle de ses voyages maritimes » à Cannes, il a mené, comme un sacerdoce, une vie entièrement dévouée à la peinture, sa passion, son métier, sa raison de vivre.
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La passion de Ricard-Cordingley pour l’océan s’est révélée au cours de son séjour outre-Manche. la vie très rude en mer conforte l’artiste dans sa vocation : peindre la mer sous tous ses aspects, en traduire toutes les émotions, immortaliser la vie des gens de mer et leurs grandeurs. « La ligne d’horizon est l’évocation de l’infini. » (G. Ricard-Cordingley)
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Ne pas peindre avant d’avoir tout résolu par le dessin
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Les accents de l’eau sont très intenses, comme violets. Les vagues se modèlent par les reflets obliques.
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La ligne d’horizon est l’évocation de l’infini.
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Faire une étude d’après nature ce n’est pas accumuler tous les détails possibles, c’est chercher tout ce qu’on peut supprimer comme parties nuisant à l’impression d’ensemble qui, seule, compte.
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Il faudrait avoir deux ou trois palettes, dont une pour le ciel qu’on ne salirait pas.
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Toujours peindre pour soi-même pour exprimer sa pensée sans jamais songer qu’elle doit être mise sous d’autres yeux. Cela développe l’individualité et par conséquent le charme.
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Quel que soit le but, quelle que soit l’intention de l’artiste, la rigueur de la forme est comme l’armature sur laquelle toute l’œuvre repose, la condition essentielle à toute possibilité de vie et de réalité. Celle-ci se retrouve dans tous les chefs-d’œuvre, sans exception.
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Nous sommes limités en face de problèmes illimités.
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Tout tableau qui n’est pas l’orchestration d’une harmonie (mineure ou majeure) est une trahison envers la nature, l’art et sa propre pensée.
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Marche à suivre pour l’observation d’un bon croquis de huit minutes : 1. grand ligne de la composition : 2 minutes – 2. les trois valeurs d’ensemble : 2 minutes – 3. Les accents de puissance : 1 minute – 4. le morceau central d’intérêt avec autant de minutie et d’exactitude que possible : 3 minutes et à volonté.
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Comme ces fleurs ramassées seulement au sommet des montagnes, l’inspiration est une fleur seulement cueillie aux régions élevées de la pensée.
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Je ne veux voir que le ciel, la mer et les monts qu’aux heures d’harmonie. Je ne veux pénétrer dans l’âme humaine qu’en ses heures de vaillance et d’amour.
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